L’Union européenne lance une initiative ambitieuse. Elle prévoit la création ou la modernisation de sept usines d’intelligence artificielle (IA) réparties sur le continent. Le projet dispose d’un budget de 1,5 milliard d’euros. Il vise à soutenir les entreprises, notamment les PME, et à stimuler la recherche universitaire. Ces installations intégreront des superordinateurs avancés et mobiliseront des ressources technologiques pour propulser l’innovation dans l’IA.
Un écosystème pour favoriser l’IA
Ces usines d’IA offriront un cadre adapté au développement, au test et à l’évaluation de nouvelles technologies. Elles apporteront des solutions à des défis complexes dans divers domaines. Elles faciliteront également le transfert des innovations vers les entreprises. L’Union européenne prévoit la mise en service des premières installations en 2025. Elle ambitionne de devenir un acteur clé de l’IA d’ici la fin de la décennie.
Technologie et innovation au centre du projet
Chaque usine fonctionnera comme un hub technologique complet, intégrant des pipelines de données, des infrastructures de calcul intensif et des plateformes de test. Ces éléments soutiennent le développement d’outils avancés, comme les chatbots, les modèles génératifs ou encore les systèmes d’automatisation. En concentrant ces ressources, l’Europe souhaite rivaliser avec d’autres grandes puissances technologiques.
Des localisations stratégiques pour des objectifs variés
Les sites choisis pour ces usines répondent à des besoins spécifiques. À Athènes, par exemple, le supercalculateur DAEDALUS soutiendra des projets liés à la cybersécurité. En Italie, l’accent sera mis sur l’agroalimentaire, tandis que le Luxembourg se concentrera sur la finance et l’aérospatial. Chaque usine apportera ainsi une valeur ajoutée adaptée aux priorités économiques et technologiques locales.
Une ambition pour l’Europe de l’IA
Avec ce programme, l’Union européenne cherche à renforcer sa souveraineté numérique tout en soutenant des secteurs stratégiques. Cette initiative devrait non seulement accélérer l’adoption de l’IA, mais aussi renforcer les collaborations entre entreprises et universités, plaçant l’Europe au cœur de l’innovation mondiale.
