En 2025, les promesses autour des agents d’IA ne manquent pas : automatisation avancée, soutien stratégique aux équipes et transformation des processus opérationnels. Pourtant, selon une récente enquête internationale menée par Capgemini auprès de 1 500 dirigeants de grandes entreprises, un constat s’impose : la technologie ne suffira pas. La véritable clé réside dans la confiance.
Une maturité technologique qui ne garantit pas l’adoption
Les agents IA, capables de prendre des décisions de manière semi-autonome, suscitent l’intérêt des organisations, notamment pour libérer du temps, fluidifier les tâches répétitives et accélérer les prises de décision. Le potentiel économique est estimé à 450 milliards de dollars d’ici 2028. Pourtant, seules 2 % des entreprises interrogées ont franchi le cap du déploiement à grande échelle.
Ce paradoxe s’explique par une baisse marquée de la confiance envers ces systèmes. En un an, la part des dirigeants faisant confiance aux agents IA est passée de 43 % à 27 %. Les préoccupations portent principalement sur l’éthique, la transparence des algorithmes et les risques de biais.
L’essor du modèle hybride : IA + humain
Plutôt qu’un remplacement des collaborateurs, l’orientation actuelle va vers une collaboration renforcée. Près de 60 % des organisations envisagent d’intégrer les agents IA comme partenaires des équipes humaines dans les 12 prochains mois.
Cette approche collaborative se veut bénéfique à plusieurs niveaux : hausse de la créativité (+53 %), engagement accru sur les tâches à forte valeur (+65 %) et meilleure satisfaction au travail (+49 %). Dans cette dynamique, l’agent IA devient un coéquipier, et non un outil opaque.
Un socle technique et organisationnel fragile
Malgré l’engouement, les freins restent nombreux. Quatre entreprises sur cinq ne disposent pas encore d’une infrastructure et d’une qualité de données suffisantes pour tirer pleinement parti de ces agents intelligents. Ce manque de préparation retarde les déploiements, cantonnant les agents IA à des rôles ponctuels ou expérimentaux.
D’ici 2026, seules 15 % des fonctions clés pourraient accueillir des agents à un niveau d’autonomie significatif. En ligne de mire : le service client, l’IT et les fonctions commerciales. Les domaines plus complexes, comme la R&D ou les opérations industrielles, resteront en phase de test encore quelques années.
Déployer l’IA de manière responsable et opérationnelle
Pour libérer tout le potentiel opérationnel des agents IA, les entreprises doivent dépasser l’effet nouveauté. Cela implique de revoir leurs processus, d’adapter leurs modèles organisationnels et surtout, d’accompagner les équipes dans cette mutation. La réussite passera par une IA de confiance, construite sur la transparence, l’explicabilité, et une implication humaine constante. C’est précisément la voie empruntée par Efimove, qui conçoit des solutions IA centrées sur l’humain et intégrant des garde-fous techniques et éthiques afin de garantir une adoption responsable dans les environnements professionnels exigeants.
